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De la difficulté d’être vegan en Chine

Les tribulations d’un vegan en Chine. C’est ce que raconte dans une tribune publiée dimanche par le Global Times Rensi Ke, qui a adopté cette philosophie de vie depuis six ans.

«Les restaurants strictement vegans sont une rareté en Chine»

L’auteur explique qu’il a d’abord fallu, comme partout, affronter les préjugés, particulièrement en Chine où la population a régulièrement connu des épisodes de famine et où la viande et le poisson sont ainsi considérés comme des privilèges.

«Beaucoup de non-vegans craignent que le véganisme signifie devenir affamé ou se priver du plaisir de manger. Leurs préoccupations sont en partie légitimes, étant donné que les restaurants strictement vegans sont une rareté en Chine», souligne-t-il.

En Chine, d’autres types de critiques peuvent aussi apparaître: «Dans une culture où manger de la viande est associé à la masculinité, les hommes vegans risquent particulièrement d’être stigmatisés comme efféminés».

5% des Chinois sont végétariens ou vegans

Côté régime alimentaire en lui-même, s’il a été relativement simple pour Rensi Ke d’abandonner la viande, il est encore complexe de trouver des produits sans produits laitiers ou œufs en Chine. Mais il y a de l’espoir: 5% des Chinois, soit plus de 50 millions de personnes, seraient végétariens ou vegans, selon une étude de 2014.

«Le marché florissant des produits vegans en Chine attend des entrepreneurs plus soucieux de leur santé d’ouvrir des restaurants vegans, d’inventer des substituts à la viande, de vendre des boissons d’origine végétale et de créer des snacks vegans», estime Rensi Ke.

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Corentin Chauvel

Co-fondateur de Bom Dia Brésil, magazine spécialisé sur le plus grand État d’Amérique latine.

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