Le gouvernement norvégien a annoncé lundi l’interdiction définitive des fermes d’élevage d’animaux à fourrure.
Une mesure qui sera appliquée d’ici à à 2025, et qui poussera les quelques 300 établissement exploitant des renards et des visons à mettre la clef sous la porte. Chaque année, entre 800.000 et 1 million de vies d’animaux pourraient être épargnées.
L’association NOAH fait plier le gouvernement
Cette interdiction est une réponse aux campagnes de l’association norvégienne NOAH, lancée en 1989, et à l’origine de manifestations de plus en plus massives pour demander la fin de cette pratique.
Un signal fort
«Nous nous battions depuis 28 ans. Et enfin, nous avons gagné. Notre travail envers les politiques a payé. Maintenant, le gouvernement va procéder à un démantèlement contrôlé de toute la filière, c’est pourquoi il y a un délai qui peut paraître important. Mais évidemment, nous allons tout faire pour le réduire» a réagi l’association sur Facebook.
«La Norvège envoie un message fort à de nombreux pays européens qui ont décidé de cesser l’élevage d’animaux à fourrure. En 2017, la République tchèque et l’Allemagne ont également décidé de fermer leurs fermes d’élevage d’animaux à fourrure», a déclaré Camilla Björkbom, présidente de l’Animal Society Right.