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Le Costa Rica veut passer aux transports propres

Le Costa Rica est l’un des pays les plus entreprenants au niveau environnemental de la planète et poursuit ses engagements. Elu le mois dernier, le nouveau président Carlos Alvarado a annoncé la semaine passée, dès sa prise de fonction, qu’il souhaitait bannir les carburants polluants de son pays.

Objectif 2021

«La « décarbonisation » est la grande mission de notre génération et le Costa Rica doit être l’un des premiers pays au monde à l’accomplir, sinon le premier», a déclaré Carlos Alvarado, cité par The Independent, souhaitant laisser place à des énergies propres et renouvelables.

Le délai est fixé à 2021, pour les 200 ans de l’indépendance du petit pays d’Amérique centrale: «Quand nous atteindrons 200 ans de vie indépendante, nous allons faire avancer le Costa Rica et célébrer que nous avons écarté l’essence et le diesel de nos transports».

Une mission impossible

D’après les experts interrogés par le quotidien britannique, la mission est impossible en si peu de temps, d’autant plus que la demande en transports individuels a explosé ces dernières années (+25% en 2015) et que 64% des émissions de CO2 du pays proviennent des énergies fossiles dont deux tiers sont utilisés par les transports. Mais elle reste importante dans son symbole, envoyant un message significatif au monde, et la recherche de moyens rapides pour y arriver peut s’avérer intéressante.

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Corentin Chauvel

Co-fondateur de Bom Dia Brésil, magazine spécialisé sur le plus grand État d’Amérique latine.

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