«Okja», le film pro-animaux qui fait sensation au Festival de Cannes

Okja va-t-il réussir à conquérir la Palme d’or? Sa sortie réservée à Netflix risque de le desservir auprès du jury du Festival de Cannes, mais le film du Sud-Coréen Bong Joon Ho (The Host), véritable plaidoyer pro-vegan, semble avoir conquis les critiques et peut-être bientôt le public.

Une critique féroce de Monsanto

Okja, c’est le nom d’une sorte d’hippopotame géant aux grandes oreilles (mais présenté comme un «super cochon») se la coulant douce dans les montagnes de Corée du Sud aux côtés de la jeune Mija.

Mais un jour, la firme Mirando, une Monsanto fictive dirigée par Lucy Mirando (Tilda Swinton), le capture dans le but d’en faire un nouveau produit de consommation. Mija va alors tout tenter pour sauver Okja.

>> Voir la bande-annonce d’Okja ci-dessous:

Le message est ainsi limpide: c’est une véritable critique à la fois des multinationales agro-alimentaires sans foi ni loi pour réaliser des profits et de l’industrie de la viande avec notamment un abattoir «filmé comme un camp de concentration, avec ses ouvriers mexicains débitant du jarret à cadence infernale dans un pandémonium d’acier et de sang», dixit Les Inrocks.

«Okja est tout simplement un immense film»

Si certaines critiques trouvent le propos «parfois surchargé» et sans surprise, une certaine unanimité se dégage sur son efficacité et sa beauté. Pour le Journal du Dimanche, «Bong Joon Ho signe un conte moral follement attendrissant».

«Okja effraie, exalte, traumatise. Il creuse un sillon de rires et de larmes. Okja est tout simplement un immense film», juge Cinéma Teaser, tandis que The Playlist le considère comme «un film popcorn magnifiquement réalisé des plus satisfaisants, réconfortants et revigorants».

Sa sortie est prévue le 28 juin sur Netflix.

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Corentin Chauvel

Co-fondateur de Bom Dia Brésil, magazine spécialisé sur le plus grand État d’Amérique latine.