Après l’arrêté sur les delphinariums, la désormais ex-ministre de l’Environnement Ségolène Royal en a signé un autre lors de ses derniers jours de fonction à propos des nanoparticules dans les produits alimentaires, sur une recommandation européenne.
En cas de teneur supérieure à 10%, étiquetage obligatoire
Dès que la teneur en nanoparticules est supérieure à 10%, les entreprises de l’agro-alimentaire doivent désormais l’indiquer sur l’emballage du produit concerné. «Tous les ingrédients des denrées alimentaires qui se présentent sous forme de nanomatériaux manufacturés sont indiqués clairement dans la liste des ingrédients», précise l’arrêté.
En effet, «certains ingrédients comme la silice amorphe, additif utilisé dans le sucre, ou le dioxyde de titane, colorant, sont présents sous forme de nanoparticules dans les produits alimentaires», explique Le Télégramme.
Un possible impact sur la santé humaine
Les conséquences chez l’homme ne sont pas encore connues, mais la prudence est de mise. «Des incertitudes scientifiques demeurent concernant l’impact sur la santé humaine de nanomatériaux manufacturés contenus dans les denrées alimentaires», a expliqué le ministère de la Santé.