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Des centaines de manifestants à Paris pour dénoncer l’exploitation des animaux pour leur peau

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Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi dans les rues de Paris, Marseille et Poitiers pour dénoncer l’exploitation des animaux pour leur peau, répondant à un appel lancé par l’association « Laissons Leur Peau Aux Animaux » (LLPAA).

La rédaction de Vegemag a suivi la manifestation à Paris – au départ et à l’arrivée de la Place de la République-. Cliquez ci-dessous pour voir notre vidéo.

Les alternatives existent

Selon Sandra, porte-parole de l’événement, la marche qui se déroule chaque année a pour but « d’expliquer aux gens la cruauté qu’il peut y avoir derrière la fourrure, mais aussi d’autres produits comme la laine, le cuir, la plume ou la soie. »

« Tant que les gens ne sauront pas ce qui se cache derrière ces matières, c’est à dire de la cruauté, ils continueront d’acheter. Nous devons montrer que les alternatives sans souffrance des animaux existent » enchaîne-t-elle.

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Vivre en respectant les autres espèces

« Je suis là car cette cause m’est très importante. Nous n’arrêtons pas de décimer les animaux, qui ont tout autant que nous leur place sur terre. Il est facile de trouver des vêtements synthétiques, et ainsi respecter les autres espèces. Porter de la peau d’animaux est indéfendable » précise Jean-Claude, professeur de philosophie parisien qui a tenu à participer à la mobilisation.

Un peu plus loin, Aline s’est elle aussi déplacée pour afficher ses convictions. « Je n’aime pas que l’on fasse souffrir les bêtes pour rien. Ce n’est pas parce que les animaux ne peuvent pas parler qu’il faut en profiter. J’espère que les choses vont évoluer » souffle-t-elle.

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50 millions d’animaux tués chaque année pour leur fourrure

Chaque année, c’est plus de 50 millions d’animaux qui sont tués dans le monde uniquement pour leur fourrure selon la Fondation Brigitte Bardot.

Pour Peta France, 85% des fourrures proviennent d’animaux élevés dans des cages minuscules. Et 15% des fourrures ont été retirées à des animaux sauvages, capturés dans la nature.

Des chiffres qui ne tiennent pas compte de la fourrure de lapin. Rien qu’en France, 70 millions de fourrures de lapins proviendraient des abattoirs.

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Cédric Garrofé

Journaliste et fondateur de Vegemag, il s'intéresse à la cause animale depuis près de 15 ans. Il a remporté le Prix Suva des Médias en 2018 et un Online Journalism Awards en 2017 avec la rédaction du média «Le Temps».