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En Californie, la moitié des menus scolaires de Santa Barbara sont végétaliens

Après Los Angeles, c’est au tour de Santa Barbara d’introduire des menus végétaliens dans les cantines de ses établissements scolaires publics. Depuis janvier, 50% des plats proposés aux élèves du primaire et du secondaire sont 100% d’origine végétale grâce à un partenariat entre les autorités locales et la société Hungry Planet.

Des substituts de viande végétaliens

Après un premier essai à succès l’an dernier lors du Jour de la Terre, les burritos et autres burgers ayant tous trouvé estomac preneur, la responsable des cantines scolaires de Santa Barbara, Nancy Weiss, a décidé d’aller plus loin. «La majorité du temps, l’option Hungry Planet est épuisée», a-t-elle indiqué au Santa Barbara Independent.

Le quotidien explique que les produits végétaliens de la société familiale aident particulièrement à abandonner la viande car ils essayent de lui ressembler. Elle fabrique ainsi des substituts de steak, poulet, chorizo, saucisse, fruits de mer… le tour avec du soja.

«Le véganisme est mieux pour les gens et l’environnement»

«Notre vision a commencé il y a 12 ans, lorsque les données ont commencé à être plus claires sur ce qui provoquait certains des défis environnementaux et de santé publique fondamentaux pour la planète. Il est assez clair que la cause profonde a à voir avec les choix alimentaires que nous faisons. Vous ne pouvez pas résoudre le problème sans aborder notre système alimentaire entier», a expliqué au journal Todd Boyman, fondateur d’Hungry Planet.

Outre des restaurants locaux et désormais des écoles, l’entreprise est aussi sollicitée par des universités. «Il ne se passe pas une semaine sans que nous recevions un appel d’une université disant: « Comment pouvons-nous mettre la main sur votre nourriture, parce que nos étudiants l’exigent? »», raconte Todd Boyman. Et l’entrepreneur de conclure: «Une fois que les gens commencent à se poser des questions, ils commencent à s’éduquer et constatent que le (véganisme) est meilleur pour la planète, c’est mieux pour les gens et c’est mieux pour l’environnement.»

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Corentin Chauvel

Co-fondateur de Bom Dia Brésil, magazine spécialisé sur le plus grand État d’Amérique latine.

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