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Les pro-fourrures lancent un numéro pour les «victimes» de militants anti-fourrure

Il y aurait de plus en plus d’«agressions» de toutes sortes envers les personnes portant de la fourrure en France. La Fédération française des métiers de la fourrure (FFMF) a ainsi annoncé lundi le lancement d’un numéro d’appel de secours pour les victimes: le 06 17 66 23 54.

«Des amoureux de la fourrure se font agresser dans la rue»

«La Fourrure, une des nombreuses filières victimes des animalistes radicalisés. En France, on a le droit d’aimer la fourrure et d’en porter. Or, toutes les semaines, des amoureux de la fourrure se font agresser dans la rue verbalement ou physiquement par des militants radicalisés.

Refuser de porter de la fourrure est aussi un droit, mais nier le droit à des femmes et des hommes de le faire est tout simplement une atteinte à leur liberté», déplore dans un communiqué la fédération, accusant les militants anti-fourrure de désinformation et entendant ainsi rétablir la vérité via la création d’un Centre national d’information sur la fourrure.

Selon la FFMF, outre les propriétés multiples de la fourrure d’origine animale, cette dernière est ainsi «une ressource naturelle, renouvelable et durable, pleinement cohérente avec les valeurs du 21e siècle».

«Depuis 25 ans, la France (…) a pris des engagements vérifiés de responsabilité, de traçabilité et de bien-être animal, souvent plus approfondis et novateurs que bien des secteurs de l’habillement», estime-t-elle, avant d’attaquer de nouveau les associations de défense des animaux: «Aucun animal utilisé pour sa fourrure dans la filière française ne fait donc l’objet de maltraitance. Dire le contraire relève d’accusations diffamatoires et mensongères. Les organisations activistes et militantes animalistes radicalisées ne reculent devant aucune outrance ni aucun mensonge pour choquer et convertir l’opinion à leur cause».

«Les véritables victimes sont les animaux»

«Pour nous, oui, la vie d’un homme a plus de valeur que la vie d’un animal et nous l’assumons. Nous défendons les espèces, nous limitons la souffrance animale au maximum et travaillons à son bien-être, et nous défendons aussi le droit des femmes et des hommes à se vêtir librement et à utiliser les ressources naturelles tout en les respectant», conclut-elle.

Citée par FashionNetwork, PETA a dénoncé l’initiative de la FFMF en affirmant que «les véritables victimes sont les animaux exploités pour la production de fourrure».

«Dans cette industrie cruelle, des visons, des renards, des chinchillas, des chiens viverrins, des chats et bien d’autres animaux vivent confinés dans des cages et sont gazés, électrocutés ou battus à mort», ajoute-t-elle, avant de conclure: «L’heure est à la compassion : aujourd’hui, la plupart des consommateurs ne veulent pas porter la peau d’animaux qui ont été maltraités de la sorte».

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Corentin Chauvel

Co-fondateur de Bom Dia Brésil, magazine spécialisé sur le plus grand État d’Amérique latine.

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