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La déclaration d’amour d’un ancien éleveur de porcs pour le véganisme

Le véganisme, c’est l’avenir de l’agriculture. Et c’est un ancien éleveur de porcs suédois, Gustaf Söderfeldt, qui l’a déclaré dans une tribune publiée mercredi par un journal local à l’occasion de la Journée mondiale des vegans.

L’élevage de légumes, «plus respectueux du climat»

Pourquoi a-t-il troqué les porcs pour les légumes? «C’est plus gentil, plus sain, plus efficace, il y a moins de gaspillage et c’est plus respectueux du climat», écrit-il, appelant ses ex-confrères à faire de même car l’idée que des animaux puissent être abattus «humainement» est impossible, selon lui.

«Nos clients ont aimé entendre que les cochons avaient eu une « bonne vie ». Mais bien entendu, ils ne voulaient pas entendre parler du côté sale de l’élevage des animaux», explique Gustaf Söderfeldt. «Si je leur avais dit qu’une mère ne voulait pas être séparée de ses bébés ou que les porcs hurlaient d’angoisse quand ils étaient chargés dans le camion à destination de l’abattoir, je n’aurais pas gardé un seul client», souligne-t-il.

«Les vegans veulent la même chose que moi»

L’ancien éleveur estime qu’aucun de anciens homologues ne prend de plaisir à exercer ce métier, estimant qu’ils se sentent tous horrifiés au fond d’eux, mais qu’ils parviennent à effacer leurs émotions. Or «si vous aimez les animaux, la réponse est non à la viande ‘’humaine’’, la seule chose à faire est d’arrêter de les élever pour leur nourriture», selon lui.

Désormais, Gustaf Söderfeldt est vegan. Il l’est devenu en regardant des vidéos avec sa femme. «Il s’avère que les vegans veulent la même chose que moi: que les animaux aient une bonne vie», s’est-il rendu compte, se sentant mieux physiquement mais surtout moralement.

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Corentin Chauvel

Co-fondateur de Bom Dia Brésil, magazine spécialisé sur le plus grand État d’Amérique latine.

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