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Publicité Aoste : « Cela démontre que les producteurs de viande s’inquiètent de la montée du végétarisme »

Le groupe Aoste révélait la semaine dernière un spot publicitaire caricaturant une famille végétarienne afin de promouvoir le jambon.

Nous avons demandé aux lecteurs de Vegemag leurs avis sur cette pub. Découvrez les plus représentatifs ci-dessous.

«Je prends ça très positivement. Ils flippent!»

Bernard: «Cette publicité est un très bon signe. Elle démontre que les producteurs de viande commencent à percevoir l’impact économique négatif des habitudes végétariennes sur leur filière.»

Aman: «Je prends ça très positivement. Ils flippent! Leurs ventes baissent et les végétariens les dérangent!»

Camille: «Une famille végétarienne vivant dans une atmosphère triste, monotone et assez sombre, se rendant à la lumière d’un étal de jambon. Aoste, apportant la lumière et l’émotion lors d’une exceptionnelle dégustation de viande. Bah oui ! Laissez moi rire! La marque insinue que ses produits sont un luxe acceptable pour les végétariens. C’est donc très flatteur puisque l’on nous identifie à des consommateurs réfléchis.»

Paulo: «Ça s’adresse à leur clientèle, donc pas des végétariens. Et produire un message aussi beauf, c’est considérer que leur clientèle l’est. Les plus ridiculisés ne sont pas ceux que l’on croit.»

Betty Pelissou: «Je ne vois dans cette pub que de la caricature. Et si je viens de descendre dans la rue avec plusieurs millions de personnes pour défendre ce même droit à la caricature, ce n’est certainement pas pour demander à ce qu’elle soit retirée.»

Sisiphe: «Nous caricaturer aussi grossièrement démontre que les producteurs de viande s’inquiètent de la montée du végétarisme. C’est donc très positif pour nous!»

«Les gens qui vont la voir vont tout prendre au premier degré»

Genuine World: «Pour moi cette publicité sert de propagande. Elle contribue à freiner la montée du végétarisme en France et renforce les préjugés envers nous. Alors oui, c’est de l’humour, mais nous savons que beaucoup de gens vont tout prendre au premier degré.»

Magalie: «Cette publicité est ratée. Elle porte atteinte à l’image des végétariens car elle conforte les gens qui ont des préjugés sur nous.»

Stephanie: «Heureusement qu’un végétarien ne mange pas que de la salade ou du céleri! Et la souffrance animale dans tous ça? On l’évite. A quand une publicité qui montrera réellement aux gens d’où viennent leur steak, par exemple en filmant l’abattage sordide? La vérité quoi!»

Etienne: «Nous sommes encore perçus comme des hippies aux cheveux longs, et qui vivent dans des maisons pleines de vieilleries, déconnectés de la société. C’est dommage. Il faut dépoussiérer un peu tout ça.»

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Cédric Garrofé

Journaliste et fondateur de Vegemag, il s'intéresse à la cause animale depuis près de 15 ans. Il a remporté le Prix Suva des Médias en 2018 et un Online Journalism Awards en 2017 avec la rédaction du média «Le Temps».

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